A comme asiatique

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« Minorité modèle », humour douteux, compliments déguisés, le racisme anti asiatiques porte de nombreux masques souvent invisibles.

Le Centre Vietnamien de Ressources Communautaires (CVietRC) présentera quatre capsules vidéos trilingues sur le thème du racisme anti-asiatique au Canada.

Chaque capsule témoigne d’une catégorie: personnes âgées en perte d’autonomie, femmes, personnes de la communauté LGBTQIA2+ et des adolescents-adolescentes.

  1. Des personnes âgées d’origine vietnamienne en résidence ou en milieu hospitalier vivent des expériences discriminatoires. Ces récits racontés à l’intérieur de la communauté, dans l’intimité familiale ou des cercles d’amis, attestent de l’ampleur et l’intensité des actes ainsi que leurs conséquences. Cependant les victimes préfèrent supporter en silence les agressions par peur de représailles ou de maltraitances.
  2. Du côté des femmes, la problématique se dédouble entre le racisme et le sexisme. Ces femmes sont souvent présentées dans un cliché caricatural péjoratif. Avec le temps, les préjugés cristallisent des stéréotypes. Le mythe perdure et se transmet de mères en filles.
  3. La forme de discrimination et de racisme anti-asiatique qui atteint des membres de la communauté LGBTQIA2+ d’origine vietnamienne est d’autant plus condamnable car elle porte en elle plusieurs phobies. De surcroît, les victimes préfèrent se taire pour ne pas se sentir doublement marginalisés.
  4. Ayant mérité l’étiquette de la « minorité modèle », la majorité des membres de la communauté vietnamienne adopte le silence. Le faible nombre de cas d’hostilité répertoriés le démontre. Malheureusement le racisme dont des adolescents d’origine vietnamienne souffrent, continue à développer sournoisement des effets néfastes sur le développement social des jeunes et suscite un questionnement sur l’identité et le sens d’appartenance. Il peut engendrer chez des jeunes qui ont subi des agressions racistes, un sentiment de détresse, de rejet, de dévalorisation, de marginalisation, de haine et de violence contre soi et contre autrui, ainsi qu’une dépression et un sous-estime de soi. En bout de ligne, il conduit à l’isolement. Ces expériences poussent certains jeunes à décrocher de l’école et de la société en général.

Ce projet est le résultat d’une collaboration entre Sophie Hamisultane, professeure à l’École de travail social de l’Université de Montréal et le CVietRC.

« Nous remercions la Fondation canadienne des relations raciales pour son soutien grâce au financement accordé par le gouvernement du Canada. »

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